Anthologie 2016

Voyages Voyages. Florilège de poèmes et de textes.

Collectif

Date de parution : 19/08/2016

160 pages

Format : 16 x 24

ISBN : 978-2-84622-278-5

30,00

Voyages Voyages

Du Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline à Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, en passant par l’hommage de Blaise Cendrars à La petite Jehanne de France dans le Transsibérien entre Moscou et Kharbine en Sibérie, que d’images, d’aventures, de sensations aussi cruelles que poétiques.

« En ce temps-là, j’étais en mon adolescence

J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance

J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance

J’étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares

Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours

Car mon adolescence était si ardente et si folle

Que mon cœur tour à tour brûlait comme le temple d’Éphèse

ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche.

Et mes yeux éclairaient des voies anciennes.
Et j’étais déjà si mauvais poète

Que je ne savais pas aller jusqu’au bout ».    Blaise Cendars.

Auteurs de l’Anthologie 2016, êtes-vous bons ou mauvais poètes, seul l’avenir vous le dira, pour l’instant voleurs de feu, récupérateurs d’étoiles, pirates des étangs et des mers du sud, maraudeurs de plages désertées, contemplateurs de forêts vierges, admirateurs de couchers de soleil et de clairs de lune en fin fond d’ateliers d’écriture, vous êtes poètes, point à la ligne et vogue la galère…

Merci, poètes de tous âges, de toutes origines, de nous avoir, une fois de plus, dans cette anthologie 2016, par vos écrits ou par vos dessins, fait sortir de nos frontières intérieures pour nous propulser bien au-delà de nos propres rêves.

Et terminons, par une pensée d’un grand voyageur aventurier Blaise Cendrars

« Il ne faut point vouloir juger. On peut à peine comprendre son prochain. En se penchant sur son semblable tout n’est que reflets ou leurre, vu que chaque homme a sa vérité propre et qu’aucune vérité n’est de ce monde ». Extrait de Bourlinguer (1948).

André Desforges

 

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