Anthologie 2020

Le climat - coronavirus. Florilège de poèmes et de textes.

Collectif

Date de parution : 19/09/2020

160 pages

Format : 16 x 24

ISBN : 978-2-84622-293-8

30,00

Climat Écologie Solitude Coronavirus

Septembre 2019, nous lançons notre Anthologie 2020 sur le thème d’actualité le climat, l’écologie, la vie en vert et en couleur. Les poèmes arrivent lentement mais sûrement sachant que la date butoir est fixée au 30 avril 2020.

ET PATATRAS…

Le 24 janvier 2020, 20h18, alors que les textes sur le climat et l’écologie arrivent quotidiennement au compte-goutte à notre maison d’édition, les médias annoncent que le premier cas de coronavirus covid-19, détecté en France et Europe, vient d’être détecté à Bordeaux. Il s’agit d’un Chinois de 48 ans, passé par la ville de Wuhan et de retour de Chine. Aucune inquiétude à avoir d’après la ministre de la Santé, quant aux spécialistes du monde médical la plupart parlent d’une « grippette » et nous affirment que « tout est en place » pour faire face à l’épidémie. Quelques jours plus tard on apprend que la France a détruit la plupart de ses stocks de masques. Le directeur général de la Santé affirme « qu’il est inutile de porter un masque » alors que les médecins et autres soignants succombent faute de de manque de protection.

La polémique s’enclenche…

Et pendant ce temps-là, le virus n’en finit pas de se multiplier et d’envahir l’Europe, puis la planète entière. Le confinement s’impose. Du 17 mars au 11 mai 2020, la France est cloîtrée, interdiction de sortir de son logement sous peine d’amende sauf autorisation spéciale. La police veille !

Le virus, lui, se moque bien des képis et n’a peur ni des grenades ni des fusils. « Nous sommes en guerre » répète à six reprises le président de la République française lors de l’annonce de la mise en place du confinement.

En guerre contre qui, contre quoi ? Un dictateur invisible, un courant d’air, un mauvais génie de l’ombre ? Dès lors, les télés égrènent des statistiques funèbres où la France, l’Italie, l’Espagne deviennent tour à tour championne d’Europe, voire du monde.

Les « Diafoirus » (médecins des malades imaginaires de Molière) envahissent les écrans télés, tous plus savants les uns que les autres ; ils s’interpellent et se ridiculisent aux yeux du bon peuple.

Coronavirus fait foin des beaux discours, il avance sournoisement, profite de la moindre faille pour attaquer la race humaine. Il ne respecte rien ni les prolétaires, ni les « hauts placés ». Et horreur parmi l’horreur il s’attaque même aux poètes, ne faisant aucune distinction entre les troubadours, les trouvères, les rimailleurs, les écrivaillons, les chroniqueurs, les barbouilleurs, les professeurs, qu’ils soient connus, inconnus ou méconnus. Il ne respecte ni  les diplômes, ni les médailles et encore moins la Légion d’honneur ou les Palmes académiques.

L’un d’entre nous, Alain Daney, poète de la région bordelaise, peut faire valoir ses 40 jours de coma au titre « d’ancien combattant » et « d’innocente victime » d’une guerre froide et fantôme.

À côté des textes inspirés par le réchauffement climatique de la planète, d’émouvants poèmes sur la solitude, venus de toute la Francophonie, accompagnés de photos et de dessins originaux font de ce Florilège 2020 un véritable recueil d’archives.

Poètes d’aujourd’hui, vous voici devenus les témoins d’un long terme pour les chercheurs et les historiens d’un prochain millénaire.

Grand merci pour votre participation.     André Desforges.

 

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